« Un certain scepticisme demeure en Afrique de l’Ouest concernant la pertinence et la faisabilité de l’agroécologie comme réponse aux défis majeurs (….). Ces réticences concernent autant les résultats agronomiques que les résultats économiques de l’agroécologie et traversent les milieux paysans comme ceux des décideurs. Malgré l’antériorité de l’expérimentation et de l’existence de certaines pratiques agroécologiques à des échelles non négligeables et l’existence de nombreuses études ponctuelles, des références systématisées produites avec une méthodologie fiable et commune manquent encore concernant :
– d’une part, les facteurs favorables et les freins au développement des pratiques agroécologiques. Or, une identification plus précise de ces facteurs est nécessaire à la définition et la mise en œuvre des politiques publiques nationales, régionales et locales et des diverses actions de promotion et de soutien à la transition agro-écologique de la part d’organisations de producteurs, d’ONG et d’institutions de la coopération internationale ;
– d’autre part, les effets et impacts agronomiques, socio-économiques et environne-mentaux de ces pratiques agroécologiques, tant pour les populations paysannes elles-mêmes que pour les populations et les pays dans leur ensemble. Or, la production de références peut permettre de mieux juger de la performance de ces pratiques et d’orienter les choix des exploitations agricoles, des praticiens du développement, des responsables des politiques publiques et des institutions engagées dans la coopération internationale. »
Projet Capitalisation d’expériences d’acteurs pour le développement de techniques agroécologiques résilientes en Afrique de l’ouest (CaLao)
Voir le rapport Agroécologie : capitalisation d’expériences en Afrique de l’ouest (Pdf)